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Roubini foi apelidado Dr. Doom

Nouriel Roubini (Istambul, Turquia, 29 de março de 1959) é um economista turco, de origem judaica, naturalizado estadunidense, professor da Stern School of Business da Universidade de Nova York, desde 2009. [1]. É também presidente do grupo de consultoria RGE Monitor, especializado em análise financeira.
No início dos anos 2000, Roubini foi apelidado Dr. Doom ou Doutor Catástrofe, [2] em razão das suas previsões econômicas catastróficas - ou, pelo menos, muito mais pessimistas do que as da maioria dos economistas, na época.
Em 2005, segundo a revista Fortune, Roubini afirmou que "o preço dos imóveis residenciais surfava em uma onda especulativa, que brevemente faria afundar a economia." "Naquela época, foi qualificado de Cassandra. Agora, é considerado um sábio." Suas previsões atuais são igualmente apocalípticas: uma recessão persistente, com mais de dois trilhões de dólares de perdas em créditos e uma crise bancária sistêmica. "O FDIC gastou 10% das suas reservas para socorrer IndyMac, e esta foi a primeira onda de falências," diz Roubini. "Será que daqui a pouco não teremos que socorrer o FDIC?"

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Né à Istanbul dans une famille de Juifs iraniens, il a vécu une enfance nomade : à l'âge de deux ans, il a vécu à Téhéran (Iran), puis Tel Aviv (Israël) et finalement en Italie où il a complété l'équivalent d'un diplôme collégial. Par la suite, il a étudié en économie à l'Université Harvard aux États-Unis, où il a complété son doctorat en sciences économiques en 1988. Selon son superviseur, Jeffrey Sachs, il avait le talent inhabituel de comprendre les institutions économiques de façon mathématique et intuitive4.
Il a occupé des postes d'enseignement à l'Université Yale.
Il a été économiste senior aux Affaires internationales pour le compte du Council of Economic Advisers (juillet 1998 – juillet 1999), organisation chargée de conseiller le président des États-Unis. Au Département du Trésor des États-Unis, il avait un rôle de conseiller senior auprès du sous-secrétaire aux Affaires internationales (de juillet 1999 à juin 2000).
Dans les années 1990, Roubini avait étudié l'effondrement des économies émergentes. En ligne avec le talent explicité par son superviseur Sachs, il a appliqué une approche historique et intuitive tout en s'appuyant sur sa connaissance des modèles économiques dans le but d'analyser ces pays. Il arriva à la conclusion qu'un commun dénominateur était la cause de ces effondrements : les pays financaient la balance courante par des emprunts effectués à l'étranger. Il a prédit que les États-Unis serait probablement le prochain pays à subir un tel choc : en 2004, il a commencé à exposer ses théories à propos d'un tel effondrement4.
En septembre 2006, il a annoncé lors d'un discours devant une audience de spécialistes, sceptiques, du FMI qu'une crise économique était en gestation : « Dans les mois et les années à venir, les États-Unis vont probablement vivre une dépréciation immobilière qui ne se voit qu'une fois dans une vie, un choc pétrolier, une diminution prononcée de la confiance des consommateurs et, ultimement, une grave récession. »trad 2. Il a prédit la cessation de paiements sur les hypothèques résidentielles, la non-viabilité des mortgage-backed securities dont la valeur atteignait des milliers de milliards de dollars américains et l'arrêt du système financier mondial4. Depuis, l'économiste Prakash Loungani, à l'emploi du FMI, l'a surnommé « le prophète ».
Bien qu'il ait prédit que la crise financière de 2008 commencerait plus tôt qu'elle ne l'a fait, ses descriptions des causes et effets ont été confirmées. En conséquence, il est en 2009 un intervenant majeur dans les débats économiques se déroulant aux États-Unis et sur la scène internationale. Le New York Times affirme qu'il est « le sage qui a vu venir » et le Prospect Magazine, en janvier 2009, l'a mis en 2e place sur une liste des 100 intellectuels vivants les plus influents5. Il a prononcé des discours devant le Congrès des États-Unis, le conseil des relations étrangères et le Forum économique mondial à Davos, Suisse4.
En 2009, il est régulièrement consulté par les gouverneurs des banques centrales en Europe et en Asie. Il occupe également un poste de professeur d'économie au Stern School of Business de l'Université de New York1.

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